Deux ans après l’incendie de Notre-de Dame de Paris, sa rénovation à l’identique a commencé dans le respect de l’utilisation des matériaux nobles d’origine comme le bois de chêne massif. Un peu plus de 1 000 chênes sont nécessaires à la reconstruction de la flèche d’Eugène Viollet-le-Duc, et de sa charpente.
Historiquement façonnée par l’homme pour produire le bois de construction des églises et grands ouvrages, la forêt de Villefermoy fournit 59 chênes au total. Située en grande partie sur le territoire de la Brie Nangissienne (La Chapelle-Gauthier, Fontenailles, La Chapelle-Rablais), c’est la forêt publique française qui, quantitativement, contribue le plus.
En tant que gestionnaire des forêts publiques, l’Office National des Forêts est mobilisé pour identifier les 600 arbres nécessaires, dans le respect de la gestion durable des forêts.
Une fois récoltés, les chênes sont numérotés pour garantir une bonne traçabilité. Ils seront ensuite stockés à l’air libre pendant plusieurs mois puis mis en séchage. Ainsi, 12 à 18 mois seront nécessaires avant le transport en scierie où ils seront découpés et assemblés.